La plus petite île de l'archipel Éolien, superficie de 3,4 km carrés, 317 habitants est l'une des plus belles, grâce à une nature encore intacte et grâce aux témoignages des civilisations qui s'y développèrent. L'île, l'ancienne Euonymos, fut habitée dès Néolithique, comme l'ont démontrés les fouilles archéologiques. L'occupation se poursuit à l'Age du Bronze : les traces d'un village ont été retrouvées à Piano Quartara, et un village de cabanes datant de 1400-1270 av. J.-C. a été mis au jour à Punta Millazzese, promontoire évocateur avec sa plage de grande beauté, digne d'un récit d'Homère. Panarea est entourée de toute une série de petits îlots, comme Basiluzzo, Lisca Bianca, Dattilò, parfois à peine plus grands que des récifs. Ces îles faisaient autrefois partie d'un même ensemble englouti par les éruptions volcaniques sous-marines. Les côtes hautes et déchirées tombent à pique dans la mer. Trois bourgades sont actuellement habitées : Drauto, Iditella et Saint-Pierre, typiques, avec leurs maisons blanchies à la chaux et leurs petites cours entourées de muret. À Panarea, il est possible de profiter des boues et des eaux chaudes aux vertus thérapeutiques. On peut faire le tour de l'île, en harmonie avec la nature, grâce à un petit sentier qui longe la côte. Là aussi nous conseillons cet itinéraire en automne et au printemps.Sur l'îlot Basiluzzo, des fouilles ont permis de découvrir les ruines d'édifices d'époques romaines en opus reticulatum, ainsi que des mosaïques d'un grand intérêt.